En vacances Cotonet suit l'actualité : 14 juillet, Brétigny, Yvan Colonna, baccalauréat...
Notre défilé du 14 juillet a été ouvert par un détachement de l'armée malienne. Un grand éclat de rire a dû secouer l'Afrique : pour la caponnerie et la corruption elle n'y a de rivale que l'armée égyptienne. Le soldat malien - il n'y a pas de soldat malien, le moindre est au moins sergent - porte une veste de treillis, un béret de para rouge ou vert selon le politicien à qui il fait allégeance, des ray-bans qui sont comme son masque de guerre et des tongues qu'il peut quitter plus facilement que des rangers afin de courir plus vite en présentant ses fesses à l'ennemi. Il est en général juché sur une jeep ou un half-track dans lesquels il entasse le produit de ses rapines. En effet son activité essentielle consiste à mettre en coupe réglée son propre pays et à violer ses "soeurs". Comment ce matamore grotesque peut-il être mis à l'honneur par la France-pays-des-droits-de-l'homme ? Pépère aurait-il été victime de ce qu'on appelait aux colonies le coup de bambou pour donner la main à d'aussi révoltantes pitreries ?
On a déjà trouvé le coupable de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : une éclisse, voilà la pelée, la galeuse dont nous vient tout le mal. L'éclisse a un sale caractère, tous les cheminots vous le diront, de temps en temps elle envoie promener ses boulons, et alors, bien sûr...Cela écarte tous les autres soupçons. Pas de conducteur légèrement pompette (on vient de fêter le départ en retraite à 50 ans d'un copain) qui entre en gare en se prenant pour la Brigade légère. D'ailleurs on lui autorise 150km/h dans ces banlieues très fréquentées, comme si les voyageurs pouvaient être pressés d'arriver à Limoges ! Pas d'Indiens non plus préparant l'attaque de la diligence en mettant un obstacle sur la piste. D'ailleurs ceux qui ont parlé de pillage ou de caillassage de la cavalerie arrivée à la rescousse en ont menti, les sources les plus fiables et de haute tenue morale n'en ont pas trouvé un seul témoin. Aucun voleur de grand chemin, ni même photographe-amateur charognard qui mitraillait les victimes avec son portable au lieu de leur porter secours n'a été pendu à l'arbre le plus proche. Une éclisse, vous dis-je, et cessez de faire votre mauvais esprit.
Christiane Taubira nous étonnera toujours. On transfère en région parisienne Yvan Colonna sur un simple soupçon de tentative d'évasion (dont on n'a pas trouvé trace). On punit donc avant qu'il y ait la moindre esquisse de commission d'un délit et les belles âmes se taisent. Au nom de quoi ? Il vaut la peine de citer le communiqué du ministère : "Il fallait éviter à tout prix de revivre le récent épisode de l'évasion de Rédoine Faïd qui avait traumatisé les surveillants de la maison d'arrêt". Traumatisés par ce qui est au coeur de leur métier : empêcher que les prisonniers s'évadent ! On bée devant tant de sollicitude pour les matons et on regrette que madame Taubira en montre moins pour les prisonniers qu'elle entasse dans les cellules comme esclaves dans la cale d'un vaisseau négrier.
La France n'arrête pas de battre des records : après Marion Bartoli ce sont les résultats du bac, 86,8%, 50% de mentions dont 10% de TB. A quoi bon entonner l'antienne d'un examen dévalué mais ces chiffres ronds montrent bien comment ça se passe. Le gouvernement fixe un objectif politique et prend les moyens d'y arriver en trichant, exactement ce que faisait Sarkozy pour la sécurité : multiplications des options-bidon, surnotage (21/20), pressions éhontés sur les prétendus jurys souverains dont peuvent témoigner tous les correcteurs. On sait bien que c'est un moyen de baisser les statistiques de chômage mais ainsi les facs sont encombrées d'étudiants sans désir ni capacité d'étudier. Ils ressemblent à ces 2 types d'une publicité pour une de leurs mutuelles : une blonde, dans tous les sens du terme, qui ne pense qu'à sa vêture et un métis (les quotas sont respectés) avec un accent "quartiers" caricatural, qui saute sur tout ce qui porte jupe.