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Causons derechef
23 décembre 2024

Alors, 2024, c'était comment?

On s'en souviendra de 2024, surtout nous autres, Français. Certes d'autres ont connu une année pire que nous entre bombardements, séismes, inondations et persécutions, mais nous avons été secoués à notre mesure de pays privilégié, et ça n'est pas fini. Mais voyons d'abord ce qui fit notre gloire, les JO. Cela a commencé par une polémique sur la cérémonie d'ouverture qui décoiffait, peut-être un peu trop, entre Aya Nakamura qui braillait, les injures à Marie-Antoinette et la fameuse Cène avec les fesses de Philippe Katerine. De ce grand évènement, il ne me reste pas grand chose, à moi qui n'aime pas la compét : Macron sautant comme un cabri au risque que sa perruque s'envole,   la mascotte-clito (en France on se préoccupe du plaisir féminin) qui a fait se gondoler ces s....d'étrangers, et que notre grand champion portait le prénom ridicule de Léon, s.... de parents!

En politique nous avons été gâtés : Macron dans les choux après une suite d'échecs électoraux, une dissolution ratée, une crise ministérielle qui n'en finit pas, des gouvernements fonds de tiroir qui durent ce que durent les roses, des prétendants inquiétants comme Machine Castets, faux nez de Mélenchon ou Bardella, le roi du selfie. Notre président, humilié se heurte au réel et réagit comme un gamin qui boude. Les ambitions des uns et des autres interdisent une solution rapide qui serait nécessaire alors que le déficit se creuse de jour en jour. Sans être un prophète de malheur je peux prédire des jours sombres pour mes dernières années...

Alors on se replonge dans un passé heureux, par exemple la présidence de Pompidou, un homme de culture classique branché sur l'art moderne, un politicien habile qui a certes profité d'une période favorable, mais elle nous semble maintenant un paradis perdu. On regrette ses sourcils, sa cigarette et son air matois. Je regrette les hippies sur le Larzac, les chansons de Maxime Le Forestier, la 4L qui fut ma première voiture...

Mais de quoi nous plaignons-nous, d'autres ont connu bien pire cette année : les Gazaouis réduits en purée, les Ukrainiens qui résistent pied à pied face à la machine de guerre russe. On croyait que c'était fini, mais le goulag est de retour et avec lui l'expansionnisme russe que nos dirigeants munichois semblent ne pas pouvoir ou vouloir arrêter, business first. Ma première image de l'URSS a été Budapest et rien ne semble avoir changé. Bientôt tomberont les pays baltes, la Georgie, la Finlande et peut-être même la Pologne héroïque. Qui osera se dresser contre le monstre du Kremlin.

Un peu de culture pour finir. Ce n'est guère plus gai. On a fermé la dernière salle sur les Champs-Elysées où survivaient quelques salles de prestige et le souvenir de la Nouvelle Vague. La ville de Trappes débaptise le cinéma Jean Renoir qui devient "Omr Sy"... Le cinéma commercial et jeuniste triomphe avec "L'amour ouf" dont j'ai fait la critique sans même aller le voir. Faut quand-même pas exagérer! En fait j'exagère. Vous pouvez voir de-ci de-là sur ma page Facebook des notules sur des films que j'ai particulièrement aimés. Le cinéma m'aidera à tenir dans les annèes noires qui s'annoncent...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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