Le dernier coup de menton de Macron aura eu le mérite de mettre les choses au clair : personne en Europe, et encore moins le dirigeant sénile des USA, ne veut mettre la paix du monde en danger pour sauver l'Ukraine. Nous sommes tous des munichois, ce n'est pas glorieux mais il faut l'admettre. Est-ce à dire que rien n'arrêtera la marche triomphale de Poutine et le contrôle d'une grande partie de l'Europe orientale par la Russie dont les visées impérialistes ne se sont jamais démenties? Doit-on craindre pour les malheureux pays baltes qui ont tant souffert de 1945 à 1991, ou pour la Moldavie; déjà on entend des bruits de bottes en Transnitrie, ou même pour la Pologne bien qu'elle soit un gros morceau et ait développé au cours des siècles une haine du Russe barbare? Non, car Poutine n'est pas atteint de folie comme Hitler (à moins que...). osera-t-il franchir certaines limites, ce qui pourrait transformer en tigres les gentils moutons que nous sommes ? Comment peut-on imaginer que l'Otan reste l'arme au pied et trahisse sa parole? Les pays baltes s'en tireront probablement cette fois, mais la Moldavie qui n'intéresse personne ou la Géorgie où l'influence russe reste forte? Quant à la malheureuse Ukraine elle risque fort d'être dépecée et de redevenir une colonie russe. Tout ça pour ça, pourrait-on dire. Si on ne voulait pas faire la guerre - ce qui peut se comprendre - il fallait au moins mettre le paquet pour armer Kiev, mais combien y sont allés à reculons : les USA, la France, l'Allemagne, ou alors il fallait s'écraser, ce qui aurait sauvé des vies, mais où se serait arrêté le sinistre tyran?  . On pourrait même faire un fleur à Poutine, accueillir l'équipe russe aux JO et l'inviter à l'inauguration. Il faut faire oublier notre outrecuidance et aller à Canossa pour que les affaires reprennent.