26 mars 2023
Ma vieillesse :Je vais revoir des films et je relis mes livres
Quand les salles de cinéma ont été rouvertes à la suite du covid, les distributeurs ont d'abord manqué de films car beaucoup de tournages se sont arrêtés. Ils ont donc programmé des oeuvres assez anciennes dont ils avaient les droits. Puis la production est repartie et on a pu voir à nouveau des blockbusters américains, des films français "conscientisés" et quelques ofni venant d'improbables pays comme la Kabardino-Balkarie ou les Philippines. Mais dans les salles du Quartier latin qui sont les plus fréquentables de Paris on a alors... [Lire la suite]
27 mai 2022
Lectures de vieillard
Depuis des années j'achetais rarement les romans qui sortaient, attendant que le temps fasse son oeuvre et ne laisse surnager que ceux qui en valent la peine (qui sait? si j'avais encore 20 ans à vivre, j'aurais peut-être lu un jour Virginie Despentes ou Marc Lévy). Maintenant c'est encore pire : je vis en autarcie à peu près complète (je viens quand-même d'acheter La tour de Doan Bui qui célèbre(?) mon quartier et dont je parlerai un de ces jours, et aussi Guerre de Céline qui n'est pas vraiment une nouveauté). Je me contente... [Lire la suite]
17 janvier 2021
La divine comtesse
José Cabanis prétend qu'il y a deux sortes de gens : ceux qui ont lu la comtesse de Ségur étant enfant et les autres. Evidemment, il a voulu faire un mot. N'empêche que je suis très heureux et fier d'appartenir à la première catégorie qui nous met à cent coudées au-dessus des fans de Harry Potter et de la génération-tablettes. Je crois avoir lu dans mon enfance à peu près tous les livres de la grande Sophie. Je les revois encore, des livres qui avaient été offerts à ma mère et à ma tante, avec une couverture cartonnée illustrée, et... [Lire la suite]
03 avril 2015
Brûlons les bibliothèques !
Des années que je n'ai pas mis les pieds dans une bibliothèque et il y a peu de chances que l'évolution des lieux m'y fasse revenir. D'ailleurs la plupart sont devenues des médiathèques, c'est-à-dire qu'on y mélange les torchons avec les serviettes, les poésies de Rimbaud et des disques de rap, Shakespeare et des jeux video ultra-violents qui donneront des idées à nos chères têtes blondes qui n'en ont pas beaucoup. Elles portent le nom de Mandela ou de J-P Melville, rarement celui d'un écrivain : il ne faut pas effaroucher le client.... [Lire la suite]