06 novembre 2021
Alençon-les-cochons ou le sort de la France
C'est ainsi que ma défunte belle-mère - Dieu ait son âme - avait surnommé la préfecture de l'Orne. C'était une parisienne de vieille souche que son mari amena en province où il exerçait. Parfois, saisie de nostalgie, elle descendait dans la cave de sa maison dont les soupiraux donnaient sur une rue passante, le bruit de la circulation automobile et l'obscurité lui évoquaient le métro.Cela dit, elle finit par s'habituer à la calme vie de province dans cette ville un peu endormie où on pouvait retrouver des traces des deux romans de... [Lire la suite]
18 septembre 2019
Le nouveau slogan de Macron : on est chez nous!
Les bras m'en tombent : Macron qui se fait le porte-parole des gueux, des obscurs, des fumeurs de clopes, des petits Blancs de la périphérie (là, Rokhaya Diallo réprime un haut-le-coeur) et renie sa classe, celle des bourgeois mondialistes qui vivent heureux au coeur protégé des grandes métropoles. Écoutez-le fulminer devant les parlementaires LREM : "La question est de savoir si nous voulons être un parti bourgeois ou pas. Les bourgeois n'ont pas de problème avec ça [l'immigration], ils ne la croisent pas. Les classes populaires... [Lire la suite]
14 septembre 2018
A Saint-Denis comme à Moroni la France vous ouvre grand les bras.
Voici, lue dans les journaux, une histoire à faire pleurer Margot mais qui fera hurler Marine et peut-être aussi quelques autres de plus en plus nombreux...
Une dame marocaine de 36ans (le détail a son importance : il est probable qu'elle n'était pas primipare), enceinte de 8 mois bien tassés, décide au dernier moment de partir pour la France où elle pense trouver "de meilleures conditions pour accoucher". Elle traverse la Méditerranée puis l'Espagne (on suppose donc qu'elle ne pouvait s'offrir l'avion) dans les conditions de... [Lire la suite]
24 août 2018
Les coucous de Midwich(Le village des damnés) et le Grand Remplacement
J'avais vu les deux adaptations des Coucous de Midwich au cinéma, toutes les deux sous le titre Le village des damnés (la première en noir et blanc, excellente, le remake de Carpenter en 1997 est plus banal), mais je viens juste de lire le roman originel de John Wyndham publié en 1959 par Denoël dans l'excellente collection"Présence du futur". Résumons brièvement ce livre, un classique de la S-F et comme tel déjà connu de beaucoup. Un vaisseau spatial atterrit dans un village anglais isolé, il maintient ses... [Lire la suite]
01 mai 2018
Camus, celui qui renaude
Je suis frappé par la fortune que connaît l'expression "le grand remplacement" dans les médias, et en particulier sur Internet. L'écrivain Renaud Camus la lança il y a une dizaine d'années pour résumer sa théorie selon laquelle un complot international vise à submerger l'Europe et à soumettre sa population à une immigration africaine massive qui imposerait sa loi et ses coutumes. Cette expression est maintenant quasiment passée dans le langage courant, du moins chez les gens un peu éduqués politiquement, alors qu'elle avait tout... [Lire la suite]
27 octobre 2017
Renaud Camus : mort d'un écrivain
"Le génocide des juifs était sans doute plus criminel mais paraît tout de même un peu petit bras auprès du remplacisme global".
Comment en est-il arrivé là ?
J'ai découvert Renaud Camus en 1985 avec son Journal d'un voyage en France que j'ai lu avec un grand bonheur. L'écrivain, que son éditeur avait pourvu d'une voiture et de quelque argent, part sur les routes de France en suivant un itinéraire dont j'ai oublié la logique, si ce n'est la recherche de la beauté dans les paysages du "coeur frais de la France", les... [Lire la suite]
07 février 2016
Cotonet a le blues
Je ne parlerai :
NI des nénuphars qui ont perdu leur noble ph pour un banal f ( faudra-t-il aussi écrire ninféas ? ), ni les accents circonflexes envolés tels des hirondelles en automne pour des cieux plus cléments, et tant pis si on ne distingue plus les 3èmes personnes du présent du passé simple de celles du subjonctif imparfait, de toute façon plus personne ne les emploie.
NI de la déchéance de nationalité et de ce qui l'accompagne. Plus d'un mois qu'on nous bassine avec ce débat né de la manoeuvre maladroite d'un politicard qui... [Lire la suite]
10 janvier 2016
"Dans la Haute-Rue à Cologne /Elle allait et venait le soir"...
Je doute fort que beaucoup des jeunes gens pleins d'alcool et de sang qui se sont "amusés" dans cette ville aient lu "Marizibill" le poème d'Apollinaire qui évoque une prostituée qui "se mettait sur la paille pour un maquereau roux et rose " l'ayant tirée d'un bordel de Shangaï. Pourtant c'est bien de la même façon qu'ils ont considéré toutes les jeunes Allemandes qui fêtaient la nouvelle année entre gare et cathédrale : elles étaient "Offerte[s] à tous en tout mignonne[s]". Toutes ces Européennes à la tenue sexy, au regard... [Lire la suite]
05 juin 2015
Savez-vous "tchiper" les profs à la mode, à la mode. A la mode de chez eux...
Jusqu'à ce matin j'ignorais tout du tchip découvert dans un article de "Slate" qui prétend que son interdiction dans un lycée de banlieue a été largement relayée par les médias (j'ai dû rater une émission sur Canal moins, la chaîne des djeunes).En réalité je ne connaissais pas le mot mais bien la chose que pratiquaient à l'occasion les lycéens sénégalais. Il s'agit donc, pour ceux qui n'ont pas de passé néo-colonial ou ne lisent pas les journaux d'une sorte de "clic bilabial" marquant la désapprobation et le mépris et constituant... [Lire la suite]
17 avril 2015
La semaine de Cotonet : fin du latin, loi sur le renseignement, ump rebaptisée et drame en Méditerranée
Dans un film policier, probablement Le deuxième souffle, Lino Ventura pour fuir Paris en échappant au dispositif de recherche policière, prend un bus urbain, des bus de banlieues et enfin des cars où il se trouve assis à côté de fermières allant vendre leurs volailles au marché. De la même façon j'imagine que des terroristes qui voudront correspondre sauront échapper aux contrôles, loi du renseignement ou pas. Les moyens ne manquent pas: lettre écrite à la main (on fouille les disques durs comme les consciences) et envoyées... [Lire la suite]