17 septembre 2021
Jean Guéhenno :"Journal des années noires"
J'avoue que jusqu'à maintenant je n'avais pas une grande estime pour Guéhenno que, du reste, je n'avais pas lu. Prof de khâgne, collaborant à "Europe" et à "Vendredi", il était pour moi une caricature d'intellectuel de gauche que le mot fameux de Gide, "Comme il y a des gens qui parlent du nez, monsieur Guéhenno parle du coeur", avait définitivement ridiculisé. Or son "Journal des années noires" est tout à fait remarquable comme témoignage de la vie sous l'Occupation et je n'en connais qu'un équivalent, c'est... [Lire la suite]
07 juillet 2015
Court traité d'histoire grecque à l'usage des internautes pour mieux comprendre la crise et y porter remède.
Nous supposons connue l'histoire de la Gréce antique : elle figure dans les programmes d'histoire des collèges, coincée entre l'Egypte des pharaons et l'expansion de l'Islam. Une poignée d'enfants des classes privilégiées ont même étudié le grec ancien avant que Najat n'y mette bon ordre : anglais, informatique et multiculturalisme pour tous. N'importe quel internaute est capable de vous écrire (avec quelques fautes d'orthographe) que la Grèce est la mère de la démocratie et de la philosophie, oubliant qu'en même temps elle... [Lire la suite]
15 juin 2014
Lettre d'un père à sa fille ou Le Pen expliqué aux lecteurs
La "lettre à sa fille" de J-M Le Pen a fait l'objet d'une véritable exégèse de la part de certains journalistes qui relèvent, par exemple, l'expression "idiots utiles" que nous devons à Lénine et qui désignait les intellectuels de gauche non-communistes mais qui, par leurs prises de position, soutenaient "objectivement" le Parti et l'URSS. Ce fut le cas de Sartre ou de Bertrand Russell, ç'aurait pu être aussi celui de Gide s'il ne s'était repris. Cette expression a été employée de façon polémique tout au long de la Guerre... [Lire la suite]
27 mai 2013
Cotonet fait le jacquet et raconte l'Espagne
Alors la Crise ? Tous ces panneaux "à vendre" ou "à louer" sur les maisons ou les immeubles ? Oui, mais on se dit que les Espagnols ne l'ont pas volé puisqu'ils avaient choisi de vivre dans des bâtiments aussi moches. On a aussi dans dans les villages et les petites villes une impression de vide et d'inactivité. Il paraît pourtant que l'économie est repartie, nous taillant même des croupières (ce qui n'est pas trop difficile), c'est à n'y rien comprendre ! A moins que cela ne concerne ni la Cantabrie, ni les Asturies, ni la Galice.... [Lire la suite]