27 novembre 2018
Bertolucci a dansé son dernier tango (mémoires d'un cinéphile 28)
Dieu sait si j'aime l'Italie et le cinéma italien, des néo-réalistes à la génération des Fellini, Antonioni, Risi, Scola, mais Bertolucci n'est pas vraiment dans mon panthéon. Il reste pour beaucoup l'homme d'un seul film dont le succès fut aussi retentissant que le scandale qu'il créa; les autres, assez peu nombreux - une quinzaine tout au plus - ont connu une fortune diverse, ont même obtenu des succès commerciaux pour certains, mais sa carrière n'a cessé de décliné : de brillant jeune cinéaste, il est devenu cinéaste... [Lire la suite]
25 mai 2017
Hommage à Jean Sorel
En revoyant hier Sandra de Visconti je me suis soudain demandé ce qu'était devenu Jean Sorel qui partage la vedette du film avec Claudia Cardinale. Je me rappelais vaguement qu'il faisait partie de ces acteurs français qui ont beaucoup tourné en Italie dans les années 60 mais qu'il n'avait pas atteint la célébrité d'un Delon ou d'un Trintignant. Je l'avais entrevu souvent mais ne l'avais pas particulièrement remarqué, or hier sa beauté m'a ébloui et je ne pus comprendre qu'il n'ait pas fait carrière. Il était dans ce film... [Lire la suite]
24 mars 2016
Un gros coup de nostalgie : l'Italie des années 60 et 70
L'autre jour sur l'autoroute une station-service AGIP avec son chien à six pattes crachant le feu. Elles sont assez rares dans la région et elle a fait remonter en moi toute l'Italie des années 60 et 70. Je me souviens...
Que la marque d'essence d'AGIP à l'époque était "Supercortemaggiore" et son slogan "la potente benzina italiana". Amoureux de l'Italie que nous étions, nous la choisissions plutôt que ses concurrentes anglaises ou américaines.
Qu'à la frontière il fallait acheter des "coupons" qui... [Lire la suite]
19 septembre 2013
L'actualité vous ennuie, allez au cinéma : "Ilo Ilo" et "Le signe de Vénus"
Le énième débat sur les alliances avec le FN me chauffe les oreilles. Le courageux virage social-démocrate tourne en eau de boudin avec des promesses électorales de baisse des impôts (c'est vraiment le moment !), une réformette des retraites selon le principe "Je passe la patate chaude à mes successeurs" et une croissance aussi évanescente qu'une beauté pré-raphaëlite. La Syrie ? Comme c'était facile de vibrer pour elle au début avec un méchant dictateur et ses sbires qui torturaient et assassinaient, maintenant qu'on sait que ses... [Lire la suite]