Pourquoi nous faire attendre ainsi? Est-ce une petite poussée de sadisme à l'égard de ceux qui l'ont mal élu, ou bien la crainte de faire un mauvais choix (comme s'il pouvait se tromper!) ou même encore - j'ose à peine le dire - à cause du refus d'une longue théorie de candidats pressentis pour  servir leur pays et leur prince? Monsieur le président il est temps de donner un premier ministre à la France et puisque vous désirez une femme (qui l'eût cru?) le choix est assurément facile. Oh, certes, les "visiteurs du soir" du Palais, les journalistes qui se targuent d'être dans le secret des dieux, ont sorti de leur chapeau une liste de noms, et quels noms! Vous auriez pensé à Ségolène, spécialiste du "coucou! me revoilà!", ex-reine des pingoins et ex-satrape d'une région qu'elle a ruinée. On n'ose y croire. Doit-on croire de  même que vous auriez envisagé la belle NKM entraînée dans sa ruine par Sarkozy et qui a refait sa vie en Amérique. Auriez-vous plus de chance avec des femmes réfrigérantes comme Elisabeth Borne, grande maigre, avec de petites lunettes, on dirait une institutrice anglaise dans les romans des siècles passés. Et que dire de Marisol Touraine qui fut une bien médiocre ministre de la santé, de Christine Lagarde plus européenne que française, d'Audrey Azoulay, qui semble tenir la corde alors qu'elle n'a pas fait d'étincelles à la Culture qui pour elle semblait se limiter à l'audiovisuel. NON, monsieur le président, il n'y en a qu'UNE et vous semblez n'y avoir pas pensé. Une femme dans la fleur de sa jeunesse, une luronne au regard de feu, à la chevelure libre, aux formes voluptueuses, à la fois désirable et désirante, avec sa voix de petite fille qui vous pénètre jusqu'aux moelles, une femme qui ne pond pas d'ennuyeux rapports économiques mais de délicieux romans libertins, et avec ça d'une totale intrangiseance à propos de la laïcité ou de la lutte de ses consoeurs (sans les excès coupables et ridicules de certaines), une femme pour laquelle on aurait envie de  sacrifier sa vie, une femme  bien éloignée de ses consoeurs en tailleur-pantalon avec un parapluie dans le cul,et qui porterait haut l'image de la Femme française. Comment pourrait-il hésiter? Mais je n'ai pas d'illusion : il n'osera pas. Je me demande parfois s'il aime les femmes...