Le mollah Omar est mort. il a été immédiatement remplacé par le mollah Langouste. Loué soit Allah et sus aux Infidèles !

Bolloré continue à mettre au pas Canal moins, la chaîne du foot, du néo-poujadisme guignolesque et du plus-antiraciste-que-moi-tu-meurs. On a beau être contre les interventions intempestives des patrons de presse abusifs (hein, Pierre Bergé !), on est saisi là d'une joie mauvaise et un peu honteuse...

Un obscur journaleux (mais certains d'entre vous connaissent peut-être Quentin Girard) proclame que Kim Kardashian en montrant son cul accomplit un acte révolutionnaire. Elle pète littéralement au nez des Blancs oppresseurs et de leur morale et son geste libérateur devrait lui rallier tous les humiliés et les offensés. Ceux (ou celles) qui s'en indignent au nom d'un féminisme mal compris ne sont rien que de vilain(e)s racistes. C'est évidemment dans "Libé", toujours prêt à enfourcher la moindre haridelle du politiquement correct.

Un qui commence à être sérieusement atteint par la folie du pouvoir, c'est le nommé Erdogan. jusqu'à maintenant ce monsieur Jourdain levantin, ex joueur de foot, enrichi dans la spéculation immobilière et corrompu jusqu'à la moelle, se contentait d'être ridicule en étalant son mauvais goût de parvenu dans sa nouvelle présidence à mi-chemin entre le Palais de la culture de Varsovie et les harems orientaux revus par Hollywood. Il aspire désormais à être Grand Mamamouchi et en prend les moyens : une répression féroce s'abat sur les Kurdes et les arrestations de militants du HDP qui l'a privé de sa majorité se multiplient. L'Occident détourne pudiquement les yeux puisque le Grand Turc donne dans le même temps quelques torgnoles à Daesh après l'avoir discrètement soutenu. Ce même Occident continue à tortiller de la croupe devant le tyran saoudien sous prétexte que les ennemis de vos ennemis sont vos amis.Il serait temps de prendre conscience que certaines alliances vous déshonorent et que, comme dans les farces de Molière, on risque de prendre les coups de bâton et les soufflets qu'on croyait destinés à son ennemi.